(10 novembre 2016)
Si nos ancêtres s’informaient par les
livres, puis par les journaux et nos
grands-parents ont vu la radio, le cinéma
muet et parlant et le téléphone arriver
dans leur vie, nos parents, eux, voyaient
le cinéma en couleur, la télévision en noir
et blanc puis en couleur, et le grand luxe
des radios portatives (à batteries) au
tournant du siècle dernier.
Nous avons connu les cinécaméras en
super 8, les walkmans, puis les ordina-
teurs et les téléphones portables, dit
cellulaires.
De moins en moins, on achète de jour-
naux depuis cinquante ans. Les journaux
sont devenus gratuits tellement per-
sonne ne voulait payer pour les recevoir.
La publicité les faisait vivre et permettait
cette diffusion de l’information.
Dans les trente dernières années, l’in-
formatique démocratisait la diffusion de
l’information. La télévision d’État comme
Radio-Canada s’adaptait et multipliait les
plateformes pour diffuser son contenu.
Les journaux, aussi, s’adaptaient pour dif-
fuser l’information tout comme les radios
de ce monde.
Voilà qu’aujourd’hui, tout le monde a
son téléphone intelligent qui lui donne
l’heure, la météo, son chemin (GPS) des
conseils de santé, d’alimentation, des
trucs de dépannage, des idées de déco-
ration, la manière d’élever ses enfants et
j’en passe. C’est l’ère de la société de l'in-
formation où les technologies de l'infor-
mation et de la communication sont
intimement liées et où tout le monde
contribue à diffuser les images d’un ac-
cident, d’un incendie, une naissance ou
la belle fête de la petite dernière.
On n’a plus besoin de journaux, on en
n’achète plus. Les jeunes n’ont plus le
réflexe de regarder la télévision... ils ont
Netflix et les autres médias pour choisir.
Voilà le mot. Choisir. C’est maintenant
le genre d’information qu’on voudra
avoir. Celles qu’on choisit pour savoir ce
qu’on veut savoir... encore chanceux
que votre municipalité vous abonne à
votre Écho, hein? C’est toujours gratuit et
c’est ultra local.