(27 septembre 2016)
De tous les mois de l’année, le
dixième, octobre, est probablement le
mois apportant le plus d’espoir aux hu-
mains que nous sommes.
D’abord on espère que la température
douce et chaude durera encore
longtemps. C’est légitime. On espère
vivre longtemps, c’est pour ça qu’on
change les piles de nos détecteurs de
fumée.
Ensuite, les élèves et peut-être les en-
seignants se disent : « Yé, un mois de fait,
bientôt Noël ». On espère aussi l’Action
de Grâce pour la dinde ou pour le long
week-end. Les enfants espèrent
l’Halloween.
Tu sais, espoir est synonyme d’aspira-
tion, d’attente, de certitude, de convic-
tion, de désir, d’espérance, d’expectative
et de projets...
On espère tout le temps. On est pro-
grammé, comme humain, pour espérer.
Que ça aille mieux, que ça s’améliore,
qu’on gagne à la loterie, que nos enfants
réussissent, que nos parents vivent
longtemps, etc, etc, etc...
Il ne faudrait pas oublier l’espoir du
point de vue des joueurs de machines à
sous. Tous, sans exception, espèrent
gagner. C’est pour ça qu’ils jouent. Ils dé-
fient les lois de la probabilité qui don-
nent pourtant la machine gagnante la
plupart du temps. Il ne pourrait en être
autrement sinon le jeu serait déficitaire
et les machines disparaîtraient rapide-
ment. On laisse plutôt les humains, de-
vant les machines, être perdant.
Au total, la machine gagne toujours,
c’est inévitable. Plusieurs études scien-
tifiques démontrent que les machines
sont programmées pour donner des
quasi-gains, ces gros lots ratés de peu...
tout en jouant une musique de renforce-
ment qui te fait accepter, avec le sourire,
ta perte... sans te lâcher puisque la ma-
chine est programmée pour que ton
cerveau vive les mêmes plaisirs que la
consommation de drogue ou les rela-
tions sexuelles. C’est pas peu dire hein?
Aussi, on espère au ciel après notre
mort... mais ça c’est l’affaire du mois de
novembre... le mois des morts.
Allez, bonne espérance à toi !